Le développement de systèmes d’information à l’ère du no code est une aventure à la fois innovante et accessible, qui ouvre les portes à des possibilités inédites pour les PME. Si jadis le développement d’une application exigeait une expertise informatique pointue et souvent coûteuse, les nouvelles solutions de no code bouleversent cet état des choses. En analysant l’évolution du paysage numérique, nous constatons que l’implémentation d’outils sans programmation traditionnelle est non seulement réalisable mais aussi avantageuse pour les petites et moyennes entreprises.
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ToggleLes promesses du no code et son potentiel pour les pme
Imaginez pouvoir créer un site e-commerce ou un système de gestion de la relation client (CRM) juste en assemblant des modules prédéfinis, sans jamais avoir à écrire une seule ligne de code. Le no code, c’est cette révolution qui remet en question le rôle traditionnel des départements informatiques. Avec une plateforme intuitive, les utilisateurs se transforment en créateurs de solutions, répondant précisément aux exigences de leur métier.
Cette démocratisation technologique est notamment possible grâce à une interface graphique 100 % visuelle, facilitant l’assemblage des différents composants et leur connexion à une base de données. Ainsi, ce ne sont plus les développeurs qui tiennent les rênes de la création d’applications, mais les experts métier eux-mêmes. Ce passage de témoin, prévoit Gartner, conduira à ce que 70 % des nouvelles applications soient générées via des plateformes de no code ou low code d’ici 2025. La majorité de ces applications pourront couvrir les besoins back end et front end, proposant une gestion complète des besoins fonctionnels.
Créer des systèmes complets sans écrire de code
Comme un air de déjà-vu, je me rappelle d’une discussion animée au Nocode Summit, où Pierre Launay, CEO de l’agence Cube et président du SFPN, argumentait avec ferveur sur la possibilité pour les TPE et PME de créer des systèmes d’information sans code. Son point de vue est que le no code offre une chance unique de développer et maintenir un système d’information performant sans les ressources et le budget que cela impliquerait traditionnellement.
Véritable innovation pour les entreprises de taille modeste, le no code donne aussi naissance à des systèmes d’information évolutifs et personnalisables. Le choix d’un outil full stack comme Bubble ou Webflow, ou d’une approche multi stack en conjuguant plusieurs technologies, ouvre le débat sur les avantages en termes de fonctionnalités et de coût. Des outils comme Airtable et Zapier, en facilitant l’automatisation des processus, s’ancrent progressivement dans la stratégie de développement des organisations, avant-gardistes dans la mise en place de systèmes d’information modernes.
Gestion des données et cybersécurité en no code
Mon propre intérêt pour les implications de la finance et des technologies sur la société m’amène à considérer la cybersécurité comme un aspect crucial de tout système d’information. Dans le domaine du no code, la question de la sécurité et de la confidentialité des données est d’autant plus prégnante. Si les outils de no code promettent une facilité d’usage, ils doivent également garantir la protection des informations. Les éditeurs de plateformes, souvent basés aux États-Unis, soulignent leur conformité avec des cadres réglementaires tels que le RGPD ou la certification HDS, offrant ainsi une tranquillité d’esprit non négligeable. Pour en savoir davantage sur l’impact de ces défis sur le monde numérique, je vous invite à explorer les perspectives autour de la cybersécurité : les nouveaux défis à l’ère du tout numérique.
La pérennité et la maintenance des solutions de no code sont aussi des sujets de préoccupation. La dépendance entre outils interopérables soulève la question du risque, et la nécessité d’opter pour des plateformes reconnues ou diversifier ses choix pour minimiser les potentialités de dysfonctionnement. Et malgré l’aspect intuitif des solutions de no code, une formation adéquate reste indispensable pour maîtriser leurs subtilités, un aspect souvent sous-estimé mais essentiel à la garantie d’un système d’information robuste et sécurisé.
L’adaptation du no code dans les grandes entreprises
Il serait trompeur de croire que le no code est seulement l’affaire des petites structures. Pour les entreprises de plus grande envergure, la stratégie est celle d’un mélange intelligent, une hybridation où le no code vient combler les lacunes d’ERPs ou de progiciels métiers existants. Mon expérience personnelle, marquée par des visites dans des sociétés de divers horizons lors de mes voyages dans plus de trente pays, confirme cette tendance vers une utilisation judicieuse des technologies de no code pour accroître l’efficacité opérationnelle.
Ce mélange d’outils de no code et de développement traditionnel reflète un pragmatisme moderne où l’on cherche à maximiser les capacités existantes tout en injectant de la nouveauté là où elle est nécessaire. Présentant le no code comme « du SaaS paramétrable », les experts voient en lui un complément plutôt qu’un remplacement des systèmes en place. Des défis comme l’automatisation des flux de travail rencontrent une solution dans le no code, conduisant vers des améliorations notables dans les opérations quotidiennes, comme en témoigne le potentiel immense exploré par les spécialistes dans robotique et automatisation : l’avenir du travail.
Pour conclure, l’univers du no code est bien plus qu’une tendance éphémère; il s’affirme comme un vecteur de transformation pour les organisations, indépendamment de leur taille. Une chose est sûre, les technologies de no code façonnent un avenir où chaque idée est à portée de main, une facilité de création qui était impensable il y a encore quelques années. Comme photographe amateur, je suis toujours à la recherche de la meilleure prise, et je peux attester que le no code offre à la gestion des systèmes d’information son plus beau cliché : une image claire de simplicité, d’accessibilité et de flexibilité.